L’année de césure, c’est l’opportunité d’interrompre son cursus étudiant pour s’enrichir d’autre chose, acquérir des compétences, vivre des expériences formatrices, mais sans pénaliser ses études.
OK, c’est bien, mais, pour faire quoi ?
Le volontariat international
Le volontariat à l’étranger, c’est par exemple possible au sein du Corps européen de solidarité, qui a remplacé « l’ancien » Service volontaire européen.
On peut y réaliser des missions solidaires en Europe : dans des associations, des collectivités locales, des établissements publics, des entreprises de l’ESS (Economie sociale et solidaire)…
Autre possibilité prisée par les étudiants en césure, le Volontariat de solidarité internationale (VSI), ouvert à tous les majeurs sans activité professionnelle. Le principe : une mission d’intérêt général à plein temps dans un pays en voie de développement (coopération au développement, action humanitaire…).
Troisième possibilité, le Volontariat international en administration (VIA). Il permet de travailler pour des services de l’État français à l’étranger. Dans un consulat, une ambassade, ou encore au sein de services de coopération et d’action culturelle. Très classe.
Dans tous les cas où le volontariat international vous intéresse, Yvon vous conseille de consulter le site de France Volontaires. On peut y déposer sa candidature et son CV, chercher des missions à pourvoir, découvrir d’autres formes de volontariat plus spécifiques. Ou encore s’informer pour bien préparer son départ !
Le service civique
Autre possibilité, un Service civique dans un domaine qui vous « parle ». Il y en a 9 : culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, interventions d’urgence, citoyenneté, santé, solidarité, et sport.
Indemnisé 580 euros nets par mois, on peut l’effectuer auprès d’associations, de collectivités territoriales ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…). Cela sur une période de 6 à 12 mois en France ou à l’étranger.
Cet engagement est ouvert à tous les 16-25 ans, sans condition de diplôme. Il est étendu à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. Seuls comptent les savoirs-être et la motivation.
Des projets perso motivés
Beaucoup d’autres possibilités peuvent justifier l’envie (ou le besoin) de faire une année de césure : projet personnel motivé, engagement associatif bénévole, opportunité professionnelle en CDD à saisir, expérience chez les sapeurs-pompiers…
Donc, vous l’avez compris : l’année de césure n’est pas, en principe, une année sabbatique !
Les modalités pratiques
Le principe de base, en accord avec votre établissement, c’est qu’à l’issue de l’année de césure (donc un an maximum), on reprend sa formation là où on l’a laissée.
Le dispositif est strictement encadré d’un point de vue règlementaire (par un décret et une circulaire, attention ça ne rigole pas).
Dans le respect de ces textes, c’est votre établissement qui définit les modalités de mise en œuvre de cette année de césure. Lorsque vous la demandez et que votre établissement l’accepte, vous signez ensemble un accord qui précise :
- les modalités de votre retour au sein de la formation dans le semestre ou l’année suivant votre césure
- la forme et les modalités du dispositif d’accompagnement pédagogique pendant la césure
- les modalités de validation de la période de césure
Si vous savez dès le début de votre cursus que le principe de la césure vous intéresse, renseignez-vous rapidement sur les modalités propres à votre établissement, notamment pour l’organiser selon vos préférences d’agenda.
Mais vous pouvez aussi COMMENCER vos études par une année de césure, c’est prévu dans Parcoursup !
Bon à savoir
En année de césure, quelle que soit votre activité, vous gardez votre statut étudiant (et votre carte), puisque vous êtes toujours inscrit dans votre établissement (ou alors ce n’est pas techniquement une césure).
Vous pouvez aussi continuer à percevoir une bourse, mais sous conditions.