Un recrutement ou un pré-recrutement peut se faire par téléphone. Et force est de constater que les (futurs) jeunes diplômés ne sont pas toujours en confiance dans cet exercice. Voici nos conseils en questions-réponses !
Faut-il absolument se préparer à l’entretien téléphonique ?
Oui, parce c’est de plus en plus utilisé, notamment par les cabinets de recrutement. Pour eux, c’est un moyen très simple et très rapide, donc économique, de faire une présélection. Et il faut s’y préparer parce qu’il tombe toujours quand on ne s’y attend pas ! Avoir un argumentaire prêt et savoir présenter rapidement son profil et ses atouts, en 3 minutes de façon claire et concise avec les bons mots clés pour qu’un recruteur puisse identifier les compétences qu’il recherche. D’où je viens, ma formation initiale, ce que j’ai fait, les stages, jobs et activités extraprofessionnelles, les missions dont j’avais la charge, ce que j’ai pu mettre en œuvre… pour mettre en avant les compétences transversales et les qualités acquises.
Quelles sont les questions les plus fréquentes auxquelles il faut se préparer ?
Le recruteur va chercher à valider les connaissances du candidat, ses compétences, son opérationnalité et la façon dont il se projette en terme de projet professionnel. Les questions sur la disponibilité et sur la mobilité géographique sont très fréquentes. Il faut donc y avoir réfléchi AVANT qu’on vous en parle !
Sur quoi dois-je me focaliser ?
Il est impératif de s’être bien renseigné sur l’entreprise si l’on a répondu à une annonce ! La présentation en 3 minutes est primordiale car elle permet de montrer que l’on sait de quoi on parle. Elle permet aussi de basculer vers un échange. L’objectif est que cela ne soit ni un monologue du candidat ni un interrogatoire en règle du recruteur. Comme le jeune diplômé est souvent plein de connaissances mais qu’il a eu peu d’occasions de les valider, donc peu de savoir-faire, il faut qu’il donne un maximum de concret : missions réalisées et résultats de ses actions, chiffrées et concrètes.
Quels sont les pièges à éviter ?
Il faut être le plus ouvert possible. Si le poste est situé à 4 heures de chez vous et que vous n’êtes a priori pas très emballé, mieux vaut ne pas le dire à ce stade, tout comme demander des précisions sur les salaire, tickets restos, mutuelle, etc., surtout parce qu’on est jeune. Tout face-à-face est bon à décrocher ne serait-ce que pour s’entraîner. Si l’on n’a pas compris quelque chose, mieux vaut demander de répéter que de répondre à côté de la plaque. Enfin, si l’on décroche dans un endroit bruyant, en voiture, dans des conditions inadéquates, il faut proposer à la personne de la rappeler. Cela permet d’obtenir les coordonnées, nom et fonction, et évite le risque de ne pas se faire rappeler.
Que faut-il (absolument) faire et ne pas faire ?
Avoir son CV sous la main est rassurant. Pourvoir prendre des notes est indispensable. Enfin, le sourire est impératif car il s’entend au téléphone ! A ne pas faire en revanche : répondre quand vous n’êtes pas dans de bonnes conditions (dans la rue, en voiture…) ; répondre à une question mal comprise : n’hésitez pas à faire répéter ! Enfin, ne faites pas le/la difficile sur des questions de mobilité ou de disponibilités, ou en vous renseignant lourdement sur le salaire. Au stade de l’entretien téléphonique, votre objectif est de mettre un pied dans la porte et de décrocher un face-à-face.