Le 1er février dernier, au terme d’un suspense de plus de trois ans, le Brexit est (enfin) effectif. Quelles sont ses conséquences pratiques pour les étudiants, et notamment ceux du programme Erasmus ? Yvon fait le point !
Pour l’instant, pas d’inquiétude. Que ce soit concernant les étudiants français et les étudiants Erasmus en général. Concernant Erasmus, la Grande-Bretagne (Angleterre, Irlande du Nord et Écosse) ne s’est pour le moment pas prononcée quant à sa future participation au programme.
2020, année charnière
Le pays pourra tout à fait suivre l’exemple de la Russie, la Chine ou les États-Unis et devenir « pays partenaire ». Un sujet actuellement en discussion. Cela dit, pour tous les étudiants actuellement en Erasmus à Londres ou ailleurs en Grande-Bretagne, rien ne change. Que ce soit au niveau des frais d’inscription, des demandes d’alternance dans les entreprises britanniques ou des accès aux prêts étudiants.
À l’instar de la mesure permettant à tous les voyageurs européens de se rendre, sans visa ou passeport, en Angleterre, jusqu’au 31 décembre 2020, les règles du jeu ne seront pas modifiées pour les étudiants cette année. Le temps de voir venir… Une période de transition utile pour éclaircir quelques zones d’ombre.
Et après les études ?
Le gouvernement anglais s’est aussi prononcé en faveur d’une mesure permettant aux étudiants étrangers de rester deux années supplémentaires en Angleterre après la fin de leurs études. Le but ? Essayer de retenir les talents et de favoriser leur implantation. L’objectif étant même d’augmenter le nombre d’étudiants étrangers de 30 % d’ici 2030. Mais encore une fois, cette mesure ne sera appliquée qu’à la fin de la période de transition, début 2021.
Petite précision ayant son importance : les cours validés par les étudiants français en Angleterre, le seront toujours après le Brexit. Rassurant…
Tout compte fait, le gouvernement de Boris Johnson a tenu se montrer rassurant quant aux changements susceptibles d’impacter les étudiants étrangers. Et si on se fie aux informations dont nous disposons actuellement, il est vrai qu’il n’y a pour le moment pas vraiment de raison de stresser. Le Brexit ayant par contre beaucoup plus de conséquences sur les professionnels français installés en Angleterre, mais aussi potentiellement, sur les résidents permanents.
À suivre…