2 316 euros : c’est le coût moyen de la rentrée pour les étudiants non boursiers cette année, selon une enquête publiée la FAGE (Fédération générale des associations étudiantes) et réalisée par Ipsos. Une enveloppe en augmentation de 3,21 % par rapport à la rentrée précédente.
Ce coût s’articule en deux volets : les frais de la vie courante, mensuels et récurrents (1 193 euros, + 5,13 %) et les frais spécifiques de rentrée (1 168 euros, + 1,52 %).
Selon la FAGE, l’augmentation des frais de vie courante « s’explique notamment par l’arrivée de nouvelles dépenses obligatoires pour les étudiants en raison de la crise sanitaire, comme les masques. De plus, si des premières mesures ont été prises par le gouvernement pour venir lutter contre la précarité comme la baisse du prix de la restauration universitaire à 1 euros pour les boursiers et l’augmentation des bourses de 1,2 %, elles ne concernent que les étudiants boursiers. »
Quant aux frais de rentrée, leur augmentation est « notamment due aux tarifs des complémentaires santé et de la CVEC [contribution de vie étudiante et de campus] », mais « est limitée par la non-augmentation des frais d’inscription ».
Ressources financières et crise sanitaire
Les ressources financières des étudiants ont par ailleurs été très affectées par la crise sanitaire. Ainsi, selon la même enquête, près des trois quarts des 18-25 ans déclarent avoir rencontré des difficultés financières au cours des trois derniers mois (74 %). Payer les charges liées à leur logement (54%), avoir une alimentation saine et équilibrée (53 %) ou encore, pour les femmes, acheter des protections hygiéniques (32 %), ont été difficiles au cours du dernier trimestre.
Pour les jeunes exerçant une activité professionnelle, 72 % ont vu leur activité salariale impactée réduite ou interrompue sur la même période. Si cette situation a été temporaire pour 33 % d’entre eux, elle a été définitive pour près d’1 sur 10. Une situation encore plus compliquée pour les étudiants puisque, 42 % l’ont vu interrompue partiellement et 14 % de manière définitive.
Très complète, l’enquête de la FAGE, première organisation étudiante de France, s’est également penchée sur les conséquences universitaires, sanitaires et sociales du confinement auprès des étudiants.
Pour la télécharger, ça se passe ici.