Toujours pourchassé par une horde d’assassins, John Wick se confronte au Marquis, le dirigeant de La Grande Table, l’organisation criminelle à l’origine de sa traque…
Le quatrième volet de la saga John Wick a été tourné entre le Japon, la Jordanie, les États-Unis, l’Allemagne et la France. Un film à la fois généreux et virtuose qui s’impose comme le meilleur de toute la franchise.
Tour du monde sanglant
Très en forme, à nouveau investi à 100%, effectuant lui-même ses cascades, Keanu Reeves porte à nouveau ce film John Wick avec une énergie communicative. Un acteur charismatique au possible, ici remarquablement épaulé, par Donnie Yen notamment, l’une des grandes stars du cinéma d’action asiatique, mais aussi Scott Adkins, Laurence Fishburne, Ian McShane et Bill Skarsgård. Un casting de classe mondiale sous les ordres de Chad Stahelski, l’un des artisans historiques de la saga, lui aussi au sommet de son art.
Toujours plus fort
Construit comme un jeu vidéo, avec trois niveaux distincts (le Japon, l’Allemagne et la France), ses boss de fin et ses épreuves, John Wick 4 repousse bon nombre de limites. Celles de la saga en elle-même mais aussi du cinéma d’action en général. La séquence dans laquelle John Wick progresse dans un immeuble désaffecté à Montmartre, virtuose ô possible, prouvant à elle seule le caractère quelque peu révolutionnaire du long métrage. Et tant pis si le scénario est plus basique car au fond, ici, c’est l’action qui compte.
Le calvaire de John Wick
Parcouru de véritables morceaux de bravoure (Wick qui monte les escaliers de Montmartre, un grand moment), John Wick 4 exploite à la fois remarquablement bien ses environnements multiples mais aussi les compétences de ses acteurs, tout en brillant grâce à la mise en scène d’un réalisateur en pleine possession de son art. Certes violent, John Wick 4 dégage aussi un souffle baroque et est habité d’un certain second degré, ne mettant jamais vraiment l’humour de côté. De quoi faire de lui un must du genre assurément ! John Wick 4 qui, contrairement aux deux volets précédents, évite de se montrer trop redondant, esquivant ainsi les répétitions dans les bastons et autres affrontements. Dans ces conditions, force est de reconnaître qu’on attend avec impatience Ballerina, le spin-off de la saga porté par Ana de Armas, dans lequel Keanu Reeves devrait faire une apparition.
Crédits photos : Lionsgate/Thunder Road Pictures.