Teth-Adam, un ancien esclave, a été transformé en sur-homme par un conseil de sorciers. Quasi-invulnérable, il se réveille d’un sommeil de plus de 5 000 ans afin de sauver son pays d’une menace à l’ampleur inédite…
Créé en 1945, le personnage de Black Adam est l’antagoniste officiel de Shazam. Au cinéma, c’est presque un héros comme un autre, pas aussi méchant que dans les comics mais porté sur des méthodes plutôt expéditives. Un anti-héros que Dwayne Johson incarne avec une fougue qui fait plaisir à voir dans Black Adam, le nouveau volet de la chaotique saga du DC Universe.
Sauveur providentiel
Principal concurrent du Marvel Cinematic Universe, qui écrase tout sur son passage, le DC Universe a un peu de mal en ce moment. Entre des résultats au box-office un peu décevants et la production difficile de certains films (The Flash par exemple), le studio galère. Pourtant, ce dernier a désiré miser sur Black Adam, un personnage méconnu, porté par le charisme d’un acteur super bankable, à savoir Dwayne Johnson.
L’ancien catcheur connu sous le nom de The Rock s’est particulièrement investi dans ce projet, qu’il porte à bout de bras et dont il constitue le principal atout. Un comédien en pleine forme au milieu d’un festival d’effets spéciaux il est vrai très réussis, qui fonce dans le tas en permanence, au point de faire oublier les faiblesses évidentes d’un scénario un peu léger en enjeux.
Gods of War
Aux commandes, le réalisateur Jaume Collet-Serra (Jungle Cruise) emprunte des gimmicks à droite à gauche pour tenter de conférer un peu de style à son long métrage mais peine à lui donner une identité visuelle puissante. Mais au fond cela n’a pas grande importance car Black Adam bénéficie d’un rythmique tellement soutenue que même ses défauts sont amoindris.
Très riche en action, dès le début, et jusqu’à la fin, se clôturant par une scène post-générique absolument géniale, ce blockbuster gagne ses gallons à la force de ses combats titanesques et de son humour bien dosé. Un film d’action fantastique qui ne prétend pas réinventer le cinéma mais qui prend plaisir à nous divertir. Aucune raison de s’en priver donc !