De retour à New York, les chasseurs de fantômes doivent faire face à un démon fraîchement libéré. Une créature maléfique qui pourrait bien plonger le monde dans une nouvelle ère glaciaire…
Suite directe de S.O.S Fantômes : L’Héritage, réalisé en 2021 par Jason Reitman, le fils d’Ivan Reitman, le metteur en scène des deux premiers volets, La Menace de glace organise un retour aux sources pour l’équipe la plus mythique du cinéma fantastique américain !
Spectres givrés
Mis en scène par Gil Kenan (l’excellent Monster House), S.O.S Fantômes : La Menace de glace introduit donc un nouveau grand méchant, contrairement au volet précédent qui recyclait (avec talent) l’antagoniste du premier épisode, à savoir Gozer. Une nouveauté qui s’insère parfaitement dans une dynamique bien huilée qui elle, ne diffère pas vraiment.
En effet, La Menace de glace joue la sécurité au niveau de son déroulé, solide mais prévisible, même si quelques belles surprises viennent souligner l’aspect spectaculaire du film. Un film de plus très généreux et sincère, au doux parfum vintage, qui fait montre d’une excellente rythmique, histoire de tenir l’ennui à distance pendant près de 2 heures.
Passage de relais
Si L’Héritage voyait de nouveaux personnages prendre les commandes avant le retour des vétérans de la saga, incarnés par Bill Murray, Ernie Hudson et Dan Aykroyd, La Menace de glace s’impose comme le film du passage de relais. Certes les anciens sont toujours de la partie mais on sent bien que ces derniers font ici leur dernier tour de piste, au bénéfice des plus jeunes et en particulier les personnages incarnés par Mckenna Grace et Finn Wolfhard. De quoi conférer à l’ensemble une belle émotion, qui vient donner une âme à la succession de séquences épiques qui vont à n’en pas douter plaire aux fans, nouveaux ou plus anciens.
En résumé, S.O.S Fantômes : La Menace de glace s’impose comme un divertissement fédérateur et galvanisant et parvient sans mal à planer au-dessus de la masse des blockbusters qui chaque année déferlent dans nos salles obscures. Alors, qui c’est qu’on appelle ?
Image : Sony Pictures Releasing France