Les super-héros de demain étudient à la Godolkin University. Nouvelle arrivée, Marie Moreau cache un lourd secret. Pas aussi lourd cependant que celui que tente de dissimuler la doyenne de l’établissement…
Alors que la saison 4 de The Boys, la série adaptée des comics de Garth Ennis et Darick Robertson est attendue pour 2024, Gen V, son spin-off, nous permet de découvrir de nouveaux personnages.
Nouvelle génération
Tirant son titre du composé V, un produit injecté aux humains afin de leur conférer des super-pouvoirs, le premier spin-off de The Boys raconte une histoire qui prend la suite de la saison 3 de la série principale. Et même si certains personnages de The Boys y font une apparition, celle-ci est bel et bien portée par un nouveau casting.
Alors que The Boys pouvait s’entrevoir comme une version adulte et extrême d’Avengers, Gen V lorgne plutôt du côté de X-Men, avec son académie de jeunes super-héros. Le tout baigné dans la même ambiance, avec du gore, de l’humour subversif et une large d’ose d’excès en tout genre.
Super détraqués
La principale force de Gen V est de parvenir à imposer de nouveaux super-héros auxquels il est facile de s’attacher. Entre Marie, la jeune femme traumatisée qui peut manipuler le sang à loisir, Golden Boy, une sorte d’ersatz du Protecteur, Cate, qui influence les gens en les touchant ou encore Emma, dont les pouvoirs lui permettent de rapetisser, le show joue la carte de la diversité sans se départir de son esprit « sale gosse » toujours appréciable.
L’autre point positif concerne l’histoire, qui vient naturellement se greffer à la trame de The Boys sans pour autant totalement s’y raccrocher non plus. Pour autant, à la fin de la saison, on comprend que les événements survenus dans Gen V ne vont pas manquer d’influencer le scénario de la saison 4 de The Boys. Les deux séries formant un tout et étant propulsées par une volonté de sortir du cadre, quitte parfois à en faire un peu trop.
Les héros du futur
Plutôt bien dosée, cette première saison ne réussit pas à se montrer aussi puissante que la série mère mais impose une atmosphère à part qui lui permet de tout de même tirer son épingle du jeu. Dommage que l’intrigue fasse un peu de sur place à mi-parcours, avant de repartir de plus belle pour la conclusion car finalement, on n’était pas loin du sans faute.
Image : Prime Video