L’ancien agent de la CIA Robert McCall trouve refuge dans une petite ville de Sicile. Mais le repos est de courte durée pour le justicier qui ne tarde pas à se heurter à la mafia locale…
Toujours réalisé par Antoine Fuqua et porté par Denzel Washington, Equalizer 3 offre une conclusion percutante aux aventures de Robert McCall.
La dolce vita ou presque
C’est quelques années après un deuxième volet trop bavard et décevant que revient Robert McCall, le héros charismatique capable de mettre à terre une armée à lui tout seul. Un homme dur qui ici, dans cet ultime chapitre, trouve une certaine paix au contact des habitants d’une petite ville de Sicile ou sévit malheureusement la mafia. De quoi lui donner une nouvelle fois du fil à retordre.
Plongé dans les petites rues pittoresques d’une belle bourgade en bord de mer, Equalizer 3 trouve le ton juste dès le début en alternant les scènes d’action plutôt brutales et les séquences durant lesquelles le héros se dévoile avec un peu plus de vulnérabilité. Des passages parfois touchants qui offrent une profondeur inédite à la trilogie tandis que le réalisateur Antoine Fuqua n’oublie jamais de faire parler la poudre quand les circonstances l’exigent.
Règlements de comptes en Sicile
L’équilibre que parvient à instaurer le long métrage lui permet assurément de tenir la distance sans tomber dans l’excès. Bénéficiant du charisme de son acteur principal (ici accompagné de Dakota Fanning, qu’il retrouve près de 20 ans après l’excellent Man on Fire de Tony Scott) , encore une fois irréprochable, Equalizer 3 exploite certes des codes un peu usés ainsi que de bons vieux clichés mais ne perd jamais son objectif de vue. Sincère dans sa démarche et concis, il va directement à l’essentiel et tape fort quand il le faut, tout en faisant preuve d’une subtilité bienvenue.
Parfaite conclusion aux aventures de Robert McCall, Equalizer 3 clôt la trilogie en beauté et fait oublier les défauts du deuxième épisode, renouant avec la force évocatrice du premier film. Le simple fait de se dérouler en Italie et non plus aux États-Unis lui offrant une certaine valeur ajoutée qui au final, fait une sacrée différence.
Image : Columbia Pictures, Escape Artists.